Notre corps évolue tout au long de notre existence. 

Des transformations vont avoir lieu entrainant des diminutions de mobilité articulaire et tissulaire. Cet enraidissement est responsable d’une diminution de l’ensemble des fonctions de l’organisme.

     Dans nos sociétés développées, nous vivons de plus en plus longtemps, il s’agit dès lors de préserver son capital santé.

     Une personne âgée peut se voir, au fur et à mesure, privée de ses repères, de son potentiel à communiquer correctement avec son entourage et être exposée aux chutes. Elle se retrouve ainsi entravée dans les actes du quotidien.

     Ces restrictions vont dès lors engendrer une perte d’autonomie et un isolement, qui par la suite auront une incidence sur l’état psychologique du sujet.

     Un suivi précoce et régulier en ostéopathie permet au patient de retrouver et de renforcer ses fonctions motrices en travaillant sur la mobilité générale du corps.

     Par ses manipulations douces et non traumatiques pour les tissus, l’ostéopathie est une alliée de choix puisqu’elle ne présente que très peu d’effets secondaires (possible fatigue et courbatures dans les 24 à 48 heures suivant une consultation).

     Dans de nombreux cas, un suivi ostéopathique régulier permet aux patients prenant des traitements antalgiques et anti-inflammatoires au long court de diminuer la prise médicamenteuse, réduisant de ce fait les effets délétères que certains traitements peuvent avoir à long terme sur l’organisme. Il est bien sûr nécessaire que cette diminution se fasse avec le consentement du médecin traitant. Celui-ci sera le seul à même de réajuster votre médication.

     Le but de l’ostéopathie est de promouvoir le « mieux vieillir » en maintenant un bon état global, physique, et psychique de l’individu par une action de prévention tout au long de la vie.

Trois niveaux de prévention pour promouvoir le « mieux vieillir »

  • La Prévention primaire a pour but de maintenir en bonne santé. Effectuée régulièrement, elle permet d’éviter l’apparition de troubles fonctionnels. Le senior entretien souplesse et équilibre pour pouvoir vivre sans contrainte.
  • La Prévention secondaire soigne le trouble fonctionnel qui est apparu avec le temps ou suite à un traumatisme corporel, permettant d’éviter rechutes et récidives. Lorsqu’un trouble fonctionnel survient, le suivi ostéopathique permet de stopper la propagation des maux apparus en d’autres points du corps. Une chute peut, par exemple, entrainer un mal de dos qui non soigné va aboutir à des troubles de mobilité au niveau du rachis cervical, pouvant à terme être responsable de maux de têtes.
  • La Prévention tertiaire minimise une pathologie déjà présente et cherche à diminuer l’invalidité du patient. L’ostéopathe ne vient pas se substituer au médecin traitant, mais travailler main dans la main avec ce dernier afin d’améliorer l’état de santé de son patient. Lorsque la maladie est présente, le praticien soutient la santé en minorant les différents troubles annexes et conjoints. Une entorse de la cheville, un lumbago ou une douleur ne peuvent que rajouter à la peine d’une personne atteinte de Parkinson, d’insuffisance respiratoire ou d’un cancer. Lutter efficacement contre les effets néfastes du vieillissement passe obligatoirement par le maintien d'un équilibre postural aussi parfait que possible. Le traitement doit s’effectuer le plus tôt possible afin que les chances d’éviter une perte de mobilité importante soient optimales.